la suite ^^
III-Une sacrée voisine ♥« Les classes sont affichées sur le panneau qui se trouve sur l’estrade principale ! »
Le directeur annonçant cela, un amassement gigantesque se fait en quelques secondes autour de cette certaine estrade. Au coté de Matthieu, une boule au ventre, j’avance me demandant dans quelle classes j’allais tomber.
J’avais toujours eu des classes turbulentes. Des voisins pas possibles. Lorsque je dis " pas possible ", ça veut dire chahuteurs, cancres ou alors, idiots. Parfois même les trois à la fois.
Mon cœur bat à une sacrée vitesse. J’interpelle Julia :
« Alors, tu es dans qu’elle classe ? Dans la même que Colline ? (Colline étant sa meilleure amie.)
-Ouais !cria-t-elle. Et toi, tu es dans la même classe que Matthieu ?
-Ba… A vrai dire, je ne sais pas encore, mais j’espère…
Elle pose sa main sur mon épaule.
-Vous allez être ensemble c’est obligé ! »
Je lui souris et elle me rendit mon sourire …
Mon doigt glisse sur les noms de la clase où j’avais postulé. La Terminale SF (Section Football).
…
Celia Portnier
Matthieu Quentin
Amélia Risty
Caliban Thurner
…
Je jette un regard complice à mon meilleur ami, lui montrant notre nouvelle classe, un sourire en coin.
« Frappe mon frère ! Je lâche.
-Mais t’a pas encore vu qui s’est notre principal…
Mes yeux remontent le long de la feuille. Dès que j’aperçus ce nom, je ne pu m’empêcher de toussoter bruillemment…
-Mme Craculienne ! Oh nan…
Je me frappe la tête avec ma main !
Matthieu s’approche de moi.
-Bon … YaplouKa.
- Bizarrement j’ai envie que l’année se finisse vite… »
Soudain, le directeur reprend le micro qui était sur l’estrade et lâche :
- Rendez-vous dans vos salles de classes pour neuf heures.
Notre classe, c’est la C102. (Bâtiment C, 1er étage, salle 02). Je louche sur ma montre : huit heure quarante-cinq ! Le bâtiment C se trouve à l’autre bout du Lycée. Je me mets soudainement à courir comme une flèche, Matthieu à mes trousses. Mon sac pèse une tonne.
*
Une vieille dame nous ouvrit la porte en lâchant un petit « pile à l’heure messieurs » ce. C’est Mme Craculienne . Un frisson me parcours le dos. La petite femme ronde me demanda mon nom ainsi que celui de Matthieu pour nous répondre sèchement
« Thurner : à côté de mademoiselle Branche ! Et vous Quentin ! Au près de Portinier ! »
Elle désigne deux places et on lâche un « Oui madame » timide pour enfin nous placer au près de nos voisines respectives. Matthieu parle déjà avec la sienne. J’avoue qu’il a toujours été à l’aise avec les filles. C’est une de ces qualités qui m’exaspère.
« Salut ! Moi c’est Iris !
Je me retour envers la source de se son magnifique. Ma voisine. Une petite blonde aux cheveux bouclés, au teint blanc pure et aux yeux verts. Elle me tend sa main.
-Enchanté chère voisine. Moi c’est Caliban !
On se serre la main.
-Alors c’est toi le beau ténébreux que toutes filles hurlent le nom dans la cour,
Gêné, je lui souri bêtement en me grattant la tête ; J’espère qu’elle ne soit pas ce genre de fille là. Sérieusement, elles commencent à me gonfler.
-ca se pourrait bien … »
Elle me rend mon sourire. La cloche sonne. Il est neuf heures. Je plains déjà les retardataires. La prof principale se jette sur la porte pour la fermer violemment. Elle prend place au centre de la classe, puis, passe dans les rangs tout en récitant son discours :
« Bienvenue à tous. Je suis Madame Craculienne votre professeure principale ainsi que votre professeur de S.V.T. Si vous ne le connaissez pas encore, je vais aussi vous apprendre mon petit surnom au sein de cet Etablissement : La Croc Humaine. »
Ma voisine baisse les yeux, et sourit.
« Oui, ma demoiselle Branche, souriez, souriez… Vous êtes peut-être douée car vous avez sautée une classe mais ne vous croyez pas tout permis.
Au mot « Douée », le sourie d’Iris disparu. Lorsque la Croc Humaine passe à coté d’elle, la vieille sadique crache :
-Espèce de surdouée.
Iris relève la tête et lui sourit en lui rendant l’appareil.
-Et vous en êtes jalouse, hein ?
Le visage de la prof vire au rouge…
-Petite insolente ! Dans le bureau du Directeur !
J’interviens.
-Madame, se n’était pas très sympa ce que vous lui avez dit juste avant.
-Si vous aimez tellement votre amie, et bien, allez la rejoindre !
Je me lève de ma chaise, marche jusqu’à le porte, puis m’arrête juste devant la porte en lâchant :
-J’y vais de ce pas.
Je claque la porte derrière moi et me met à courir comme une flèche.